UN TEMPS ESTIVAL POUR LE PIC D’OLIFERNE

Le 25.04.2018, par ChristianeR-4c1, 4 commentaires


22 cafistes au départ de Condes, le soleil est de la partie,
il fait même très chaud.
Laurent nous a concocté une joli circuit jurassien.
On grimpe tranquillement dans les monts bien verts et fleuris,
ça «cuicuite» partout (du verbe «cuicuiter» : faire «cui cui»),
la troupe papote (sa façon à elle de «cuicuiter»), ça sent le
printemps !... A noter qu’ici, les buis n’ont pas encore été ravagés par
la pyrale, pourvous qué ça doure, comme disait la maman de
Napoléon !
But de la rando : le pic d’Oliferne et les ruines d’un
château datant de 1200, détruit en 1592 par Henri IV (de très mauvais
poil ce jour là) et remis en beauté depuis 1996 par une association de
bénévoles (www.adapemont.fr). Très belle vue sur la rivière d’Ain.
C’est là qu’on pique-nique et, bien-sur, après... la sacro sainte sieste !
(voir photo)
Vous voulez connaitre la légende des lieux ? les trois filles d’un baron
cruel et méchant (une espèce de Trump en pire), mais alors vraiment
méchant, ont été enfermées dans un tonneau scellé avec des pointes
de fer pour faire bien mal, et jetées dans la rivière d’ain en contrebas.
Si vous voulez tester, ça s’appelle le supplice de regulus...
ça rigolait pas à l’époque ! Vous noterez en passant que c’était le papa
le méchant, et ce sont les filles qui ont été punies... Le machisme, déjà...
Il parait que la fantôme du baron revient hanter les lieux le soir...
un conseil : ne trainez pas trop dans le coin à la tombée du jour, on ne
sait jamais, avec les fantômes...
Après la descente via la crête du Molard de la Justice, direction la plage
et hop ! pour les courageux, baignade au milieu des cygnes dans la
rivière d’ain (... là ou s’est fracassé le fameux tonneau...) et repos au
milieu des pâquerettes pour les autres.
Jolie façon de terminer cette sympathique randonnée jurassienne,
sous le soleil et dans la bonne humeur !
Merci Laurent et ... à la prochaine !