C'est à une balade originale que nous a conviés en ce dimanche incertain côté météo ( nous avons fini à temps !) notre ami Jean Paul : nous faire découvrir les gorges de l'Oignin, un affluent de l'Ain qui se jette près du barrage de Coiselet et par là-même un petit peu d'histoire locale au travers des différents ouvrages que nous traverserons. Cela commence ainsi depuis notre départ du barrage des Trablettes construit à partir de 1913. Avant cela, un moulin était en place. Ce barrage alimente l'usine des Trablettes que nous découvrirons plus tard, via une imposante canalisation qui surplombe la rivière. On longe part là-même l'ancien canal où nous pouvons encore apercevoir quelques-unes de ses piles encore debout. Nous sommes ici au coeur des gorges du Val d'enfer. Nous poursuivons ensuite notre chevauchée le long de l'Oignin en découvrant les ruines du barrage des Russes édifié en 1917 mais qui sera vite balayé dès la première crue. A la hauteur du camping de l'Oignin, c'est très sympa d'admirer le lac du même nom. Les pêcheurs et autres promeneurs peuvent y trouver un havre de paix et y admirer pourquoi pas des milans royaux. Nous n'avons pas tout à fait fini avec les ouvrages d'art du jour. Le clou sera la découverte du barrage des Charmilles qui à ses pieds nous permettra d'admirer les Sauts mais aussi les marmites près de 80 m plus bas. Ce barrage boosté par 2 turbines acceptant un débit jusqu'à 34 m3/sec ( à titre de comparaison c'est 320 m3/sec pour Vouglans) présente une petite originalité que l'on ne peut voir en France que sur 4 ou 5 lieux; une sorte de touches de piano. Ce sont des écreteurs (8 au total) car les ingénieurs d'EDF se sont aperçus que le barrage ne pourra pas résister à un débit de 685 m3/sec, ce qui correspond à une crue susceptible de se produire tous les..... 10 000 ans !; on est jamais trop prudent !.C'est au pied des petites cascades que nous déjeunerons. Et apprécierons notamment le gateau aux pralines apporté par Nathalie; merci à elle !. Le chemin retour nous fera passer sur l'autre rive du lac de l'Oignin avant de retrouver plus loin notre chemin du départ. Merci à JP pour ce petit coin de la vallée de l'Ain qui pour beaucoup d'entre nous était inconnu; et aussi pour ses explications techniques !.
