Pour moi, c'est une première d'écrire un petit compte-rendu, mais ce séjour a également été rempli de premières expériences.
Nous avons formé un petit groupe de huit personnes et après 3 heures de mini-car, avons commencé par un pique-nique à la Martinière avant d'attaquer notre première montée de 700 mètres de dénivelé.
Le temps était ensoleillé et, heureusement, les arbres nous offraient de l'ombre, rendant notre ascension agréable.
Pour certains d'entre nous, c'était la première fois en montagne et avec du matériel neuf.
Brigitte a commencé à partager ses blagues, ce qui a mis tout le monde dans l'ambiance, entrecoupées de ses connaissances sur les fleurs.
Nous sommes arrivés au refuge de Combe Madame juste à temps pour le goûter, où nous nous sommes installés confortablement.
Nous avons croisé quelques locaux qui semblaient perplexes face à notre projet de gravir le "Rocher Blanc". "Rocher Blanc, c'est long, très très long..." nous ont-ils dit, mais cela n'a fait qu'ajouter à notre excitation (avec un plan B en tête, bien sûr).
Un groupe de fêtards était également présent, ce qui ne laissait rien présager de bon pour la nuit ... et cela s'est confirmé.
Une fête d'anniversaire a eu lieu avec un groupe de 20 personnes qui a prolongé les festivités jusqu'à 23h30.
C'était une première pour moi !
Après une première partie de nuit un peu bruyante, nous avons finalement réussi à nous endormir malgré les toux et les ronflements.
Pour certaines, c'était leur première nuit en refuge...
Le lendemain, réveil à 6h30. J'ai pris un plaisir certain à faire du bruit dans le dortoir des fêtards.
À 6h45, nous étions prêts pour le petit-déjeuner, qui n'est arrivé qu'à 7h00.
L'un d'entre nous était particulièrement impatient : "Les horaires, c'est sacré !"
Nous avons quitté le refuge à 7h40.
La combe était magnifique, les fleurs étaient encore présentes et, bien que le chemin fût accidenté, la vue sur la Chartreuse était splendide.
Nous avons atteint le croisement entre le plan A et le plan B avec une demi-heure de retard.
Brigitte et Rémi ont décidé d'opter pour le plan B, car le chemin vers le Rocher Blanc était presque entièrement déneigé, et la montée et la descente de 800 mètres dans les pierriers s'annonçaient difficiles.
Nous avons donc pris la direction du col de la Croix.
400 mètres plus haut, sous le regard attentif de deux bouquetins, nous sommes arrivés au col, la vue sur le lac de la Croix et les chaînes des Alpes était magnifique.
Le plan B s'est révélé très beau.
Nous avons grignoté, mais ne nous sommes pas attardés, car le ciel s'est assombri soudainement.
Nous sommes donc redescendus rapidement, mais Brigitte est restée avec l'une d'entre nous, la fatigue se faisant sentir.
Nous nous sommes arrêtés pour pique-niquer, espérant que cette pause lui redonnerait des forces.
Malheureusement, cela n'a pas suffi.
Nous avons continué notre descente vers le refuge en attendant le retour de Brigitte avec notre randonneuse.
La fatigue était telle que Rémi est remonté pour prendre son sac, puis Barbara a pris le relais de Brigitte.
La décision a été prise d'appeler les secours pour descendre les 700 mètres de dénivelé encore à faire, du refuge jusqu’au véhicule, en hélicoptère afin d'éviter toute blessure. (une première)
Oui, la montagne nous a rappelés à l'ordre, nous n'avons pas atteint le sommet prévu et nous aurions pu avoir un accident.
Mais j'ai pu constater qu'avec des décisions prises à temps et une bonne cohésion de groupe, nous avons pris du plaisir nous avons pu découvrir de nouveaux paysages et nous sommes tous rentrés sans blessures.
Ce séjour a été riche en émotions et en découvertes, et j'ai hâte de partager d'autres aventures avec cette belle bande !
(NB : Aucun nom n’a été dévoilé chacun et chacune d’entre nous se reconnaîtra)