La pointe de la Réchasse : récit décapant

Sortie sans pré-requis (tu m'étonnes, il ne manquerait plus que ça !).

 

D'abord il faut identifier une liste de matos longue comme le bras que tu fourres dans un sac à dos et que tu trimballes sur 1000 mètres de dénivelé (qui montent) en regardant tes chaussures pour ne pas trébucher (si tu as du bol, tu peux voir une marmotte bien pelée).

 

Après tu crois que tu vas te poser coolos au refuge pour boire une bière.

Naann, t'as école !

 

Tu donnes tes mains à l'encadrant, tu t'accroupis et il te lâche dans la pente (ça doit être pour voir si la gravité, ça marche aussi en altitude).

 

 

Après t'es crevé et tu vas te coucher.

Mais tu dois te relever presqu'aussi sec, parce qu'en montagne, on le dira jamais assez, "c'est important de respecter l'horaire".
Si t'es assez rapide pour profiter des toilettes sèches, certains disent qu'un doux Zéphyr te caresse le sillon et que c'est bien agréable !

 

Après tu marches trois bonnes heures corde tendue.
Si tu as du bol et que tu es très gentil avec l'encadrant tu es derrière.

Si tu fais le malin t'es devant.

Et tu sues à grosses gouttes parce que tes godasses de deux kilos font ventouses dans une neige pourrie.

 

 

En haut, tu souris pour la photo au gars bien sympa avec son gros objectif.

 

Après tu redescends jusqu'en bas et si tu as de la chance t'as en supplément une leçon de botanique et/ou une une leçon de vocabulaire (pour les plus ignares d'entre nous bien sûr).

 

 

Après tu rentres et t'es bien content.

 

Signé: le petit Aurélien

 

 

NDLR: Aurélien, tu as oublié de citer le bouffon qui a fait sonner son réveil à 4h20. Et sinon, t'as bien aimé quand même? ;-)