"Initiation à l'ambiance du CAF sous le soleil des Pré-alpes"
Le 14.02.2025, par BrigitteC-422, 2 commentaires
Pour Maël et moi, c'est une première. Non pas d'aller en montagne, non pas d'y crapahuter pendant des heures (loin de là), mais bien de rejoindre le CAF pour le temps d'un week-end.
Nous sommes hébergés dans une maison familiale chaleureuse et chargée d'histoire, au cœur du village de Saint Pierre de Chartreuse. La bonne humeur du groupe résonne entre ces vieux murs.
La première sortie au départ de Saint Hugues de Chartreuse (10km, 900m D+, 6h en boucle) à destination du Roc d'Arguille (1768m). Au départ, les blagues vont bon train et les rires se succèdent. Ceux-ci se font moins vifs au fur et à mesure que la pente se redresse.
Après cette mise en jambe sportive, nous chaussons les raquettes vers 1200 m d'altitude, quand la neige daigne finalement se montrer.
En haut, de timides rayons de soleil nous permettent de pique-niquer un peu plus au chaud avec une splendide vue sur Belledonne, le Vercors et les emblématiques Chamechaude et Dent de Crolles.
La redescente se fait plus rapidement, en passant par la cabane non gardée Habert de Pravouta à 1600 m d'altitude, récemment rénovée et promettant un bel abri pour de futures épopées.
Après une bonne nuit, le départ du dimanche se fait depuis la Ruchère, où nous prenons le temps d'admirer le panorama sur le Granier. Nous partons pour une promenade plus douce (600D+, 13km) dans les sous-bois du domaine, sur une neige glacée.
C'est, de fait, plutôt une sortie crampons que raquettes, sauf pour Brigitte et Maël qui les chaussent pour gambader entre les arbres, en prenant par la main leurs joviales âmes d'enfants.
Le pique-nique se déroule dans une jolie clairière étendue sous le soleil, sur les ruines d'une vieille bâtisse, qui nous servent de salle à manger rustique. La vue sur la Prairie d'Arpison, vêtue de son lourd manteau neigeux, emplit nos rétines.
Un petit crochet jusqu'au Belvédère d'Arpison (1473m) nous permet d'observer les formations rocheuses des sommets en face.
Au retour à la Ruchère, après une chouette descente, nous profitons d'un "greenchaud" pour nous réchauffer et nous dire au revoir. Des paysages plein la tête et une bonne dose de vitamine C engrangée, nous voilà prêts à affronter le brouillard dombiste.