Au cœur du Grand Oisans Sauvage

Le 06.07.2022, par LaurentF-d88, 2 commentaires - Sortie liée : « Vallon de la Lavey »


Le samedi  2 et le dimanche 3 juillet fut un beau week - end chaud et ensoleillé pour découvrir le sauvage vallon de la Lavey en Oisans.

Départ de Champhorent, après le beau village de Saint Christophe en Oisans, pour notre groupe de 14 randonneurs.

Direction le refuge de la Lavey, niché à 1800 m d’altitude, au cœur du vallon en auge glaciaire, typique du secteur.

Nous enjambons le tempétueux torrent du Vénéon grâce au magnifique pont des Rajas.
Nous ne montons pas directement mais choisissons un détour par le joli lac des Fétoules à 2250 m avant de redescendre pour rejoindre le refuge.

Une belle soirée nous attendait avec la présence de deux saltimbanques fort sympathiques et attachants qui nous offrirent un conte musical narrant le voyage tumultueux d’un caillou de la Muande. Quel plaisir d’assister à ce spectacle dans le cadre splendide du vallon de la Lavey !

Après une nuit de sommeil haché pour certains et certaines, il est temps de lacer les chaussures pour l’objectif du dimanche : le lac glaciaire des Rouies.

Premier obstacle après 5 minutes : un gros berger d’Anatolie monte la garde près de son troupeau.

Il faut contourner les moutons et gagner la confiance du vigile à quatre pattes en se laissant renifler.

Laurent passe avec succès l’épreuve et peut emmener la bande de cafistes remonter le vallon.

Après une heure, la montée devient plus soutenue, nous évoluons dans un sentier raide où se trouvent parfois des câbles et des barreaux dans certains passages.

Arrivée au lac des Rouies (2740 m) peu avant midi, dont la couleur laiteuse est due à l’abondance de « farine glaciaire ».

Quelques adeptes d’eau froide s’offrent une baignade frisquette.

L’endroit est isolé, sauvage et désertique.

Nous pouvons constater le recul des glaciers bien marqué depuis notre promontoire face à l’Olan.

Au loin, des chamois s’amusent sur un névé en faisant des glissades.

Une fois la belle pause terminée, il est temps de redescendre au refuge.

Dans un pierrier, nous croisons une jeune hermine serrant un campagnol dans sa gueule.

La bestiole évolue avec une agilité incroyable dans les blocs.

Après une courte trêve rafraichissante au refuge, nous prenons la direction du parking en longeant le torrent de la Muande.

La belle descente est agrémentée de multiples cascades.

Retour dans les embouteillages et la pollution grenobloise ...

Comme nous étions bien tout là - haut !