Ascension de la Pointe Percée par la voie des Cheminées de Sallanches : une journée grandiose !

Ce week-end, c'est en petit groupe soudé que nous avons pris la direction de la Pointe Percée, sommet emblématique des Aravis.

Nous étions quatre : Émilie, Marie-Odile, Paulo notre encadrant, et moi-même.

Le départ s'est fait depuis le col des Annes, au-dessus du Grand-Bornand.

Il est 9h et le soleil tape déjà fort : la journée s'annonce chaude et intense.

Rapidement, nous gagnons en altitude et atteignons les premiers lapiaz, véritables sculptures de calcaire qui nous plongent dans l'ambiance minérale si caractéristique de ce massif.

Une petite pause café au refuge de la Pointe Percée permet de souffler un peu, de profiter du cadre et de recharger les batteries avant d'attaquer la montée vers le col.

Le sentier traverse un pierrier instable qui illustre à merveille l'expression "patauger dans la semoule" ... un vrai test pour les chevilles et l'équilibre !

Arrivés au col, la vue s'ouvre grand sur le massif du Mont-Blanc.
Silencieux, majestueux, il veille sur nous.

Pour ma part, il suffit d'apercevoir ses lignes pour avoir des étoiles plein les yeux.

Un repère à la fois lointain et très présent.

Il est 10h40, les choses sérieuses commencent : on sort les casques, on ajuste les baudriers, et on passe en mode concentration maximale.

Paulo nous propose de nous encorder pour réviser quelques manips de corde, refaire les nœuds de base, et progresser ensemble en sécurité.

L'ascension se fait avec prudence, dans une ambiance mêlée d'adrénaline et d'excitation.

Le sommet approche ... et le bonheur d'y arriver est immense !

Fierté collective, sourires accrochés aux visages, et bien-sûr : casse-croûte au sommet. Parce que oui, le casse-croûte, c'est sacré !

 

La descente s'effectue par le même itinéraire, avec deux rappels au programme. 

Une première pour moi et un vrai plaisir d'apprendre encore.

Paulo veille au grain et nous guide pas à pas.
Quelques chutes de pierres nous rappellent l'importance de la vigilance, de la communication et du respect des autres cordées.

La montagne, aussi belle soit-elle, reste exigeante.

 

Nous retrouvons progressivement la chaleur en bas de la vallée, fatigués mais heureux. 

Il est 16h30, la journée touche à sa fin, avec un petit pincement au cœur. Heureusement, une terrasse bien exposée nous tend les bras pour célébrer cette belle aventure autour d'une bière bien méritée.

Une magnifique journée en montagne, riche en émotions, en apprentissages, et en moments partagés.

Vivement le prochain épisode !

Paul